Technique

Le carburateur : le circuit de ralenti

Le carburateur : le circuit de ralenti

Publié le
29 janvier 2021

Musique associée

Bob Dylan / Hurricane.

Le carburateur : le circuit de ralenti

Pour que le circuit de marche normale puisse être actif, il faut un débit d’air important au niveau du venturi du carburateur. Or au ralenti, le papillon des gaz est fermé et donc le débit au niveau de la buse de diffusion est quasi nul. Il faut donc un circuit qui va utiliser la dépression importante qui est entre le papillon et le moteur.
Le circuit de ralenti prend l’essence après le gicleur principal.

Trois éléments le gicleur de ralenti d'un côté, un calibrage d'entrée d'air de l'autre et au milieu un tube d'émulsion permettent de créer un mélange air/essence. Ce mélange est aspiré après le papillon des gaz grâce à un trou dans le corps du carburateur.
Le réglage de la quantité du mélange se fait avec la vis de richesse au niveau du trou d’aspiration.

Pour faciliter la compréhension et pour éviter un dessin approximatif, je me permet d’insérer un croquis issus du livre “l’automobile Technologie professionnelle générale : Les moteurs à quatre temps et à deux temps” aux éditions Foucher.

Carburateur ralenti

© - “l’automobile Technologie professionnelle générale : Les moteurs à quatre temps et à deux temps” aux éditions Foucher

 

Bien, maintenant notre carburateur a la possibilité de délivrer de l’essence au ralenti. Mais que se passe-t’il quand on commence à ouvrir le papillon des gaz ?
La dépression au niveau du trou d’aspiration du circuit de ralenti baisse et l’émulsion air essence ne peut plus passer par là. La dépression est trop faible pour aspirer l’essence par le circuit principal dont le diffuseur est dans le venturi.
Le circuit de ralenti est encore mis à contribution. Des trous, dits trous de progression (ou by-pass) situés dans le corps du carburateur juste avant le papillon, permettent l’aspiration de l’émulsion lors d‘une faible ouverture du papillon. Cela permet l’alimentation correcte du moteur en attendant l’aspiration par le circuit principal.

 

carburateur progression

© - “l’automobile Technologie professionnelle générale : Les moteurs à quatre temps et à deux temps” aux éditions Foucher.

 

Il ne me reste plus qu’une chose à vous dire sur le circuit de ralenti : vous voyez sur le schéma, la vis de réglage de la richesse est située sur le circuit de ralenti, juste avant le trou débouchant dans le corps du carburateur. Donc cette vis règle la richesse uniquement au ralenti (et un tout petit peu en début d’accélération). Le fait de bouger cette vis ne va pas modifier fondamentalement le fonctionnement de votre moteur, ni sa consommation. N’espérez donc pas doubler la puissance de votre moteur ou diviser par deux sa consommation.

 

Carburateur

© - “l’automobile Technologie professionnelle générale : Les moteurs à quatre temps et à deux temps” aux éditions Foucher.

 

 

Ah, j’allais oublier, même si cela ne fait pas partie du circuit de ralenti, je ne peux pas ne pas vous parler du réglage du ralenti.
Le réglage du ralenti se fait en réglant la quantité d’air qui rentre dans le moteur de deux façons :

  • en tournant une vis qui est sur la commande d’ouverture du papillon, qui vient en butée sur le carburateur et qui va modifier l’angle d’ouverture du volet du carburateur au repos (au ralenti).
    Plus on visse, plus le papillon s’ouvre, plus le ralenti augmente.
  • ou bien la vis d’ouverture du papillon est réglée en usine et le réglage du ralenti se fait par une grosse vis qui vient modifier le passage de l’air dans un circuit dédié. C’est souvent le cas pour des carburateurs de gros diamètre pour éviter les ralentis instables et les trous en début d’accélération.

 

La semaine prochaine, nous verrons des dispositifs d’automaticité, la pompe de reprise et survolerons des dispositifs accessoires ou complémentaires.

 

Voilà, voilà,

 

Lionel.

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Publié par Philo dans Plat, 1 commentaire
Le carburateur

Le carburateur

Publié le
22 janvier 2021

Musique associée

Noir Désir / Le vent nous portera.

Le carburateur : partie 1

Sur les voitures, il y a deux grandes catégories de carburateurs. Les “classiques” comme les Weber ou les Solex et les carburateurs à dépression constante comme les SU, les Stromberg et certains Ford. Je ne parlerais pas des carburateurs à boisseaux, ils équipent principalement les motos. Je commencerai par le principe de fonctionnement des classiques puis des dépressions constantes.

Dans la phrase précédente, j'ai cité le mot le plus important pour la compréhension du fonctionnement d’un carburateur. C’est dépression. Le carburateur est un système passif qui va utiliser la dépression du moteur pour aspirer l’essence.

Cette dépression vient d’où ?

Lorsque le moteur tourne, la phase d’admission du cycle à 4 temps aspire de l’air qui sera compressé. Cette aspiration crée un flux d’air et donc une dépression.

A la base, un carburateur est donc un tube au travers duquel passe l’air qui va rentrer dans les cylindres.
Pour augmenter la vitesse de passage de l’air dans le carburateur et donc la dépression, le corps du carburateur a une diminution de diamètre appelée venturi.

Venturi

©LV - Venturi

Pour que l’arrivée d’essence soit stable dans le corps du carburateur, une “réserve” est installée. On l’appelle cuve à niveau constant. Donc, comme son nom l’indique, quelle que soit la quantité d’essence aspirée par le carburateur, le niveau de la cuve reste constant et donc ne fait pas varier le débit d’essence.

cuve à niveau constant

©LV - Cuve à niveau constant


La pompe à essence envoie l’essence dans cette cuve. Le système de régulation du niveau est constitué d’un flotteur qui commande un système de fermeture de l’arrivée d’essence appelé pointeau.

Pointeau

©LV - Pointeau

Le carburateur a aussi pour rôle de “réguler” la puissance du moteur. C’est donc lui qui va limiter la quantité de mélange air / essence qui va rentrer dans les cylindres. 

Il distribue toujours un mélange air / essence avec le bon rapport stœchiométrique (rapport idéal entre l’air et l’essence pour avoir une bonne combustion). 

Pour ce faire, il a un papillon qui va ouvrir ou fermer le corps du carburateur et donc laisser passer ou bloquer le mélange gazeux.

Depression faible

©LV - Dépression

Vous voyez sur le schéma, quand le papillon est fermé ou quasiment fermé, le flux d’air est coupé, donc la dépression est très faible au niveau du tube d’aspiration de l’essence.
En revanche elle est très importante après le papillon.
Dans cette situation, l’essence n’est pas aspirée par le tube situé au niveau du venturi et serait beaucoup trop aspirée si le tuyau d’arrivée d’essence se situait après le papillon. 

Nous verrons la semaine prochaine comment résoudre ce problème en ajoutant un circuit d’essence dédié au ralenti et aux faibles accélérations.

 

Voilà, voilà,

 

Lionel.

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Publié par Philo dans Plat, 8 commentaires
L’alimentation, la suite

L’alimentation, la suite

Publié le
8 janvier 2021

Musique associée

William Sheller / Rock’N’Dollars.

L'alimentation

Bon, maintenant que vous avez digéré les excès d’alimentation des fêtes, nous allons pouvoir continuer tranquillement de voir l’alimentation en essence de nos moteurs.

Tout d’abord, un bref aperçu sur le réservoir d’essence. Il sert à stocker l’essence, il a un orifice pour le remplissage, un tuyau pour collecter l’essence qui ira vers le carburateur ou l’injection, éventuellement un tuyau de retour d’essence et un tuyau de mise à l’air pour que la pression à l’intérieur ne soit ni trop faible ni trop élevée (la mise à l’air maintien à la pression atmosphérique).

Le réservoir est en général situé à l’arrière de la voiture sous le coffre ou sous les sièges arrières.

Si le réservoir est au dessus du carburateur (souvent sur les voitures d’avant la seconde guerre mondiale), le carburateur est rempli par gravité et une pompe n’est pas nécessaire. Pour les autres voitures, une pompe est nécessaire.

Elle peut être mécanique (entraînée par le moteur, en général par l’arbre à cames) ou électrique.

Pompe électrique

 

Pompe mécanique


La pompe électrique peut être à l’extérieur ou dans le réservoir.

De gauche à droite : pompe mécanique pour carburateur, pompe électrique pour carburateur, pompe électrique pour injection (extérieur du réservoir), pompe électrique pour injection (immergée dans le réservoir)

Il y a deux grandes catégories de pompes à essences, celles prévues pour les carburateurs et celles pour les injections

  •  Celles pour carburateurs ont une faible pression de sortie (maxi 0,35 bar) et ont en générale un système permettant l’arrêt de l’alimentation quand le pointeau de la cuve à niveau constant du carburateur est fermé (on verra cela plus tard).
  • Celles pour les injections ont en général une pression de coupure à 10 bars et peuvent, de ce fait, débiter la quantité d’essence nécessaire (120 litres/heure) à une pression allant de 2 bars à 4,5 bars en fonction du type d’injection.

Le circuit comporte aussi un filtre pour éliminer les impuretés qui gêneraient le fonctionnement du carburateur ou de l’injection. Vous imaginez bien qu’il existe des filtres pour les systèmes à carburateurs et des filtres pour les injections cause de la différence de pression de travail).

A gauche, filtre pour injection. A droite, filtre pour carburateur.

Pour le moment c’est tout, nous verrons les semaines prochaines différents types de carburateurs, puis des injections.

Voilà, voilà,

Lionel.

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L’alimentation

L’alimentation

Publié le
18 décembre 2020

Musique associée

William Sheller / Rock’N’Dollars.

L'alimentation

La période de Noël arrive à grand pas avec ses fêtes et repas. Il me semble donc important de vous parler d’alimentation.
Bien entendu, je vous parlerai uniquement de l’alimentation en essence de votre voiture.

Je vous présenterai l’ensemble du circuit cette fois-ci et les éléments séparés les semaines prochaines.
Je sais c’est très réducteur de ma part, car je ne verrai pas, cette fois-ci, l’alimentation Diesel, GPL, éthanol, huile de colza, électrique ou hybride. 

Lorsque l’on parle du circuit d’alimentation sur une voiture, on sous entend alimentation en carburant.

Petit rappel : pour fonctionner, le moteur a besoin d’un mélange air essence et d’une étincelle pour allumer ce mélange. Le mélange air essence est réalisé par le carburateur ou l’injection. Ce mélange doit être précis pour que la combustion soit le plus efficace possible. Il a été déterminé que le rapport stœchiométrique* (masse idéale des différents éléments pour obtenir une réaction chimique idéale) doit être de 14,7 grammes d’air pour un gramme d’essence.
Donc, le circuit d’essence doit réaliser cela.

©LV

Sur des voitures certains éléments n’existent pas, mais en général, le circuit d’alimentation est constitué de

  • réservoir d’essence,
  • tuyaux et flexibles. (depuis 2000, ils ne contiennent plus de caoutchouc pour résister à l’éthanol),
  • une pompe à essence. Elle peut être électrique ou entraînée mécaniquement par le moteur. (certaines voitures qui ont le réservoir au dessus du carburateur peuvent être sans pompe. En général des voitures d’avant guerre),
  • un filtre à essence. Il peut être avant ou après la pompe à essence,
  • un régulateur de pression pour les injections,
  • un ou des carburateurs ou une injection.
  • pour certaines voitures (tous les moteurs à injection et certains avec carburateur), un circuit de retour d’essence. La pompe débite en permanence de l’essence ce qui évite la création de bulles de vapeur dans le circuit en cas de fortes chaleurs (vapor lock).

Pour ne pas craindre l’indigestion, je vais m’arrêter là aujourd’hui. Nous verrons en détail les semaines prochaines le rôle et le fonctionnement des différents éléments.

 

Voilà, voilà,

 

Lionel.

 

*Il y a deux mots que j’adore en mécanique, qui me donnent l’impression dêtre super cultivé, ce sont : stœchiométrique et train épicycloïdal.

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Confiner sa voiture

Confiner sa voiture

Publié le
6 novembre 2020

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Rolling Stones / Let’s spend the night together.

Confiner sa voiture

C’est d’actualité. Nous sommes confinés, donc il serait bon aussi de confiner notre voiture pour qu’elle passe un hiver dans les meilleures conditions.

Le terme utilisé normalement est “hiverner” et nous pourrons le réutiliser les années prochaines (j’espère que nous ne serons plus confinés).
Quel est le but de l’hivernage ? Mettre en oeuvre ce qu’il faut pour que la voiture ne se dégrade pas pendant la période d’immobilisation.

Certaines actions sont évidentes, d’autres plus ou moins nécessaires.

Tout d’abord, il faut lui préparer un endroit le plus sec possible.
Evitez de la laisser dehors avec une bâche dessus pour la protéger de la pluie. La bâche avec le vent va bouger et risquer de “poncer” la peinture.

Vérifiez la pression des pneus et éventuellement gonflez un peu plus que la préconisation (0,2 bar). La voiture ne bougeant pas, votre pneu risque de se déformer sur la partie basse (en contact avec le sol). Il existe des dispositifs qui ressemblent à des cales enveloppant le pneu sur la partie basse et permettent ainsi que le poids de la voiture soit réparti sur une surface plus grande de pneu.
Certaines personnes mettent leur voiture sur des chandelles pendant les immobilisations.

Vous pouvez mettre dans l’essence un additif pour éviter sa dégradation. En général ils sont appelés “Stabiliseur” et ressemblent aux bouteilles de substitut de plomb.
L’essence sans plomb, principalement le 95, peut se dégrader très vite partir de 3 semaines de stockage) et cela peut empêcher le redémarrage au printemps.
Roulez un peu avec le produit dans l’essence ou au minimum faites tourner votre moteur pour que l’essence qui est dans les tuyaux et le carburateur soit aussi protégée.

Vérifiez vos niveaux d’huile (ça ne sert à rien, mais si votre niveau est bas, vous le saurez au moment de la sortie de l’hivernage et ne chercherez pas des causes de pertes de liquide inutilement)... ce qui est fait n’est plus à faire.
En revanche, vérifiez votre niveau de liquide de refroidissement et contrôlez bien qu’il est capable de supporter des températures négatives. Si votre liquide est :

  • clair comme de l’eau, c’est sans doute que c’est de… l’eau. Donc il ne résistera pas au gel. Faites alors une vidange de votre circuit et mettez du liquide de refroidissement.
  • marron, même opération.
  • vert, bleu, jaune ou orange, tout va bien.
Vous n’avez plus besoin de rouler avec la voiture, maintenant vous pouvez la garer.

Pour la batterie, il existe deux possibilités (donc je vais vous en présenter trois) :

  • pour une voiture avant 1980, vous pouvez débrancher la batterie,
  • sur les plus récentes, il est préférable de mettre un chargeur permanent. C’est un chargeur appelé aussi “de maintien de charge”. Il débite une intensité faible et il gère la charge pour ne pas détériorer la batterie.
  • et puis il y a la possibilité de faire tourner sa voiture toutes les semaines. Mais du coup, ce n’est plus un hivernage !

Vous pouvez mettre dans l’habitacle (dans la voiture) un absorbeur d’humidité.
Si votre garage est potentiellement visité par des rats ou des souris, utilisez le moyen que vous préférez pour les faire partir (tapettes, appas empoisonné ou plus naturel, un chat).

Maintenant vous pouvez couvrir votre voiture avec une bâche. Préférez une en tissu doux et évitez celles en plastique. La voiture a besoin de respirer. Vous pouvez aussi utiliser des draps.

Il vous reste à fermer le garage et vérifier qu’il n’y aura pas trop de courants d’air.
Et préparer la pile de magasines et livres automobiles pour patienter jusqu’au printemps.

 

Voilà, voilà,

 

Lionel.

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Que mettre dans sa trousse à outils

Que mettre dans sa trousse à outils

Publié le
30 octobre 2020

Musique associée

The Beatles / Help.

Que mettre dans sa trousse à outils

Bon, on a vu la semaine dernière, qu’il était possible de tomber en panne. Mais que le plus important pour en diminuer l’impact est de s’y préparer.
La première étape de la préparation est d’avoir avec soi du matériel et des pièces pour ne pas être bloqué à la moindre péripétie.

Nous allons donc voir aujourd’hui ce qu’il faut dans sa trousse à outils.

Cette trousse à outils n’est pas universelle, car elle dépendra de votre voiture (son âge), de son état et de vos capacités.
Il y a malgré tout une partie commune, c’est la partie règlementaire. Vous devez avoir un triangle de sécurité, un gilet “jaune”, une boîte d’ampoules. La règlementation ne vous demande pas d’être capable de changer une ampoule.

Vous pouvez ajouter :

  • de l’huile moteur, du liquide de refroidissement, de l’huile de frein, de l’huile de direction assistée si la voiture en a une et les autres fluides dont votre voiture aurait besoin. Eventuellement du lave glace.
  • une lampe en état de marche recharge permanente sur la voiture ou avec des piles en bon état).
    La lampe pouvant servir à voir ou à être vu.
    Concernant la longévité des piles, si votre lampe en
    a plusieurs, retirez-en une et rangez-là à coté de la lampe. La lampe ne pourra pas s’allumer accidentellement et décharger ses piles.
    C’est toujours désagréable de se retrouver, au moment où on en a besoin avec une lampe sans pile, une roue de secours sans air…
  • une bombe anti crevaison.
  • un ruban adhésif large et efficace, éventuellement un bout de fil de fer, du papier essuie tout.

Un point “universel” et qui concerne le conducteur, est d’avoir un téléphone (chargé) et un moyen de paiement (la carte bancaire c’est très pratique !). En général le numéro de l’assistance associée à votre assurance est marqué au dos de la vignette d’assurance que vous avez mise dans la pochette sur le pare-brise.
Voilà, pour les voitures “récentes”, après 2000, il n’est pas nécessaire d’avoir d’autres choses. Vous n’allez pas commencer à interroger les codes défaut en mémoire ou remplacer des capteurs…

Maintenant voici des propositions de pièces et d’outils supplémentaires à emporter. 

Plus votre voiture est vieille, plus c’est intéressant de partir avec des pièces car vous aurez du mal à les trouver dans les commerces lors de votre déplacement et le remplacement est plus facile.

Pieces indispensables

©LV


En gras les pièces importantes.

  • Bougies, rupteur, condensateur, doigt et tête d’allumeur, bobine
  • Courroie d’accessoires.
  • Pompe à essence.
  • Pompe à eau.
  • De la durite essence.
  • Des colliers pour les durites.
  • Des colliers plastiques.
  • Quelques ressorts, élastiques et ficelle.
  • Une boîte de fusibles (adaptés à votre voiture).
  • Des relais.
  • Régulateur d’excitation de dynamo ou d’alternateur.
  • Centrale clignotante.

Il va sans dire que le but n’est pas de faire la restauration de sa voiture sur le bord de la route. Si vous avez une pièce usée et que vous devez changer, c’est plus agréable de le faire à l’atelier. Une fois qu’elle est changée, elle n’est plus à prendre en secours (sauf les pièces en gras).

Outils :
  • Un cric plus stable que celui d’origine.
  • un outil plus performant que l’origine pour défaire les écrous de roues.
  • Une trousse ou caisse à outils avec les outils de base : clés plates de 8 à 17, tournevis, marteau, couteau ou cuter, pinces, éventuellement cliquet et douilles, clés à molette (petite et grosse).
  • Tous les outils nécessaires pour remplacer et régler les pièces emportées (si vous partez avec un rupteur d’allumage et que vous n’avez pas le jeu de cales pour le régler, ce n’est qu’à moitié “utile”.
  • Des sangles pour accrocher ou maintenir.
  • Une sangle ou une barre pour tracter ou se faire tracter
  • Un extincteur.
  • Un bidon d’essence vide.
  • Une cuvette pour récupérer un fluide qui fuit.
  • Une couverture de survie
  • Une couverture pour pouvoir s’allonger proprement sous la voiture (je sais il y a des endroits plus agréables pour faire la sieste).
  • Des câbles de démarrage.
  • Des fils électriques, voir des fils avec des cosses et des pinces crocodiles pour faire des essais.
  • Une lampe témoin.
  • Un parapluie ou une petite bâche en plastique.
  • Une bombe de nettoyant frein.
  • Des chiffons.

Si vous avez plusieurs voitures, vous pouvez ranger votre kit dans une ou plusieurs boîtes (en plastique par exemple) et les mettre dans la voiture que vous utilisez (ou une caisse avec les pièces spécifiques à la voiture qui reste dans la voiture et une caisse avec les outils et les pièces génériques à mettre dans la voiture que l’on va utiliser). 

N’oubliez pas de partir avec la caisse dans la voiture, c’est ballot de tomber en panne et d’avoir sa caisse de secours au garage !

 

Si vous pensez que je suis fou, vous avez raison.

 

Voilà, voilà.

 

Lionel.

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Le circuit de refroidissement

Le circuit de refroidissement

Publié le
9 octobre 2020

Musique associée

Roger Waters / Wish you were here.

radiateur

©LV

Le circuit de refroidissement

Pourquoi avoir un circuit de refroidissement sur une voiture avec un moteur thermique ?

Un moteur moderne à combustion interne quatre temps a un rendement maxi de 36% pour un essence et 42% pour un diesel lors d’utilisation optimale.
Lors d’une utilisation sur un petit trajet, par exemple en ville, avec la phase de réchauffement, l’utilisation du moteur à des régimes qui ne sont pas optimaux, le rendement du moteur descend à 15 %.
Le reste c’est quoi (entre la quantité d’énergie obtenue par la combustion du carburant et l’énergie restituée aux roues pour se déplacer) ?
Principalement de la chaleur, due aux frottements mais aussi due au principe même du moteur à quatre temps. Cette chaleur qui n’est pas vraiment désirée et n’est pas utilisable, il faut l’évacuer pour ne pas détruire le moteur (par surchauffe).

Il existe deux grandes catégories de refroidissement, les refroidissements par air et les liquides.

Une turbine pulse de l’air autour des cylindres qui sont munis d’ailettes. C’est le refroidissement par air. Le principe est simple, mais devient compliqué pour les gros moteurs. Les voitures équipées de refroidissement par air sont : les 2CV, les Porsche 911 jusqu’en 2004, les Fiat 500, la Tatra 603 et quelques autres.

Les autres ont un refroidissement liquide.
Du liquide circule, en circuit fermé, autour des cylindres et dans la culasse (les endroits les plus chauds du moteur). Ce liquide se charge de chaleur et ainsi peut la transporter.
Une pompe à eau entrainée par le moteur fait circuler le liquide dans le circuit et donc vers le radiateur. Le radiateur est situé à un endroit de la voiture ou un grand flux d’air peut le traverser (souvent à l’avant de la voiture). L’air traversant le radiateur récupère la chaleur et l’évacue à l’extérieur. Le liquide a donc perdu de la chaleur et peut retourner dans le moteur pour de nouveau récupérer de la chaleur et refroidir le moteur.

©LV

Le circuit de refroidissement est composé d’autres éléments :
  • un calorstat ou thermostat qui permet d’ouvrir ou fermer le passage vers le radiateur. Lorsque le moteur est froid et qu’il a besoin de monter en température, le liquide de refroidissement ne va pas vers le radiateur pour ne pas se faire refroidir.
  • un radiateur de chauffage pour amener de la chaleur lorsque c’est souhaité par les passagers. Pour permettre ce choix, un robinet permet de réguler la quantité de liquide qui traverse le radiateur de chauffage.

Ce robinet est commandé par un câble depuis l’intérieur de l’habitacle, une commande à dépression ou électrique.

  • Un ou des ventilateurs entrainés par le moteur directement ou électrique. Il sert à augmenter le passage d’air au travers du radiateur pour qu’il se refroidisse plus.
  • En montant en température, le volume du liquide de refroidissement augmente de volume cause de la dilatation). Comme le circuit est fermé, il faut un vase d’expansion pour permettre cette dilatation. Le vase d’expansion est soit en haut du radiateur ou c’est un bocal situé ailleurs dans le compartiment moteur.
  • En haut du vase d’expansion il y a le bouchon pour le remplissage du circuit. Ce bouchon a un double role. Il sert de… bouchon, mais aussi c’est lui qui “régule” la pression dans le circuit.
Grilles de radiateurs

©LV

Le circuit est sous pression pour que le liquide circule mieux partout dans le circuit

Cela permet par exemple d’envoyer du liquide chaud dans le radiateur de chauffage qui peut être loin ou plus haut que le moteur.
Autre intérêt d’augmenter la pression du liquide de refroidissement, c’est d’augmenter le point d’ébullition du liquide. Donc au lieu de bouillir à 100°, le liquide peut aller jusqu’à 110, 130° avant de bouillir en fonction de la pression du circuit. Cette pression est donc choisie par le constructeur.
Si vous décidez de changer un bouchon de circuit de refroidissement par un bouchon taré à une pression plus élevée que d’origine, vous risquez de faire “sauter” un élément qui ne supportera pas l’élévation de la pression.

Le liquide utilisé est du liquide de refroidissement, qui est de l’eau déminéralisée additionnée d’antigel et de produits lubrifiants pour la pompe à eau et de produits évitant les réactions chimique entre le liquide et les différents métaux du circuit.
L’eau déminéralisée est le liquide le plus efficace pour le refroidissement, mais premièrement il risque de geler en hiver et puis des réactions chimiques peuvent se faire et endommager l’aluminium.

Le circuit de refroidissement est en circuit fermé, donc normalement il ne doit pas y avoir de perte de liquide

Les pertes possibles peuvent venir d’une fuite (durite percée ou raccord plus étanche, pompe à eau, radiateur…)
soit par une augmentation trop importante de la pression due 

  • à une température trop importante dans le circuit (ventilateur qui ne s’enclenche pas, calorstat bloqué fermé, pompe à eau cassée ou qui n’est plus ou mal entrainée, radiateur bouché).
  • Une fuite du joint de culasse qui laisse passer la pression d’un cylindre dans le circuit de refroidissement.
  • Une bulle d’air qui s’est formée dans le circuit (ou qui est restée à cause d’une mauvaise purge du circuit).

En roulant vous pouvez contrôler le bon fonctionnement de votre circuit de refroidissement en contrôlant régulièrement le thermomètre au tableau de bord. Une élévation de la température au dessus de 80 - 90° (souvent la moitié du cadran) est à considérer comme anormale.
Si vous n’avez pas de thermomètre, vous devez avoir un voyant rouge qui s’allume en cas de surchauffe. Ce voyant est souvent appelé voyant trop tard”, car il a souvent la fâcheuse manie de s’allumer une fois que vous êtes arrêté en panne sur le bord de la route.

Quand contrôler le niveau de liquide de refroidissement ?

après une immobilisation de la voiture comme après un hiver, avant une grande sortie. L’idéal étant de le contrôler avant chaque utilisation de votre ancienne.

radiateurs

©LV

Les contrôles à faire en cas de problème de refroidissement sont :
  • mise sous pression du circuit pour chercher les fuites,
  • contrôler les températures à différents points du circuit pour voir si le circuit n’est pas bloqué par le calorstat, un radiateur bouché…
  • contrôle de la pression dans le circuit pour voir si elle n’est pas trop élevée,
  • vérifier que le ventilateur électrique s’enclenche bien (en général vers 90°).

 

Je pense avoir fait le tour, si vous avez des questions, n’hésitez pas. En attendant... je vais aller me rafraîchir avec une petite bière !

 

Voilà, voilà,

 

Lionel.

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Interrogation des codes défauts

Interrogation des codes défauts

Publié le
9 septembre 2020

Musique associée

Knocking On Heavens Door / Guns N Roses.

Interrogation des codes défauts

Comme promis la semaine dernière voici une interrogation. L’interrogation des codes défauts enregistrés dans les calculateurs.
Vous me direz que cela ne concerne pas les voitures anciennes !

Ah, depuis quand peut-on interroger les calculateurs ?

Depuis 2001 les constructeurs sont obligés d’installer dans les voitures qu’ils produisent un dispositif pour communiquer avec le calculateur d’injection, dans le but de contrôler le bon fonctionnement du système anti pollution.

Le système passe par une prise appelée OBD. (je ne vous parlerai pas des différences entre la prise OBD, OBD2 et EOBD).
Cette prise est présente sur certains véhicules depuis 1990.
C’est une prise normalisée à 16 connecteurs et différents protocoles de communication normalisés en fonction des constructeurs.

Elle permet au minimum 

  • de lire les codes défauts enregistrés dans le calculateur d’injection. Certains codes sont spécifiques à un constructeur.
  • d’effacer la mémoire du calculateur,
  • de voir en direct certaines valeurs comme le régime moteur, la température du liquide de refroidissement, la vitesse, la tension de sortie de la ou des sondes lambda …

Quel est l’intérêt ?

Déjà de savoir ce que le calculateur considère comme étant une erreur et d’orienter les recherches. Ensuite avec certains appareils ou logiciels vous pouvez avoir accès à d’autres informations ou d’autres calculateurs.
Vous pouvez communiquer avec les calculateurs de boite de vitesse, ABS / contrôle de la stabilité anti patinage, climatisation, combiné de bord, contrôle de l’habitacle (ouverture fermeture des portes, des vitres, allumage des feux) …
Et vous pouvez surtout avoir l’intégralité des paramètres. Un calculateur d’injection moderne prend en compte plus de 200 paramètres.

Les appareils de diagnostique plus sophistiqués permettent de modifier des paramètres.
Dans un premier temps, remettre l’indicateur de maintenance à zéro, désactiver le frein à main électrique pour changer les plaquettes de frein arrières, paramétrer une nouvelle batterie.

Enfin les appareils les plus performants peuvent mettre à jour certains paramètres lors de changement de pièces. Par exemple modification des apprentissages de débrayage lors de remplacement d’un embrayage, purge des circuits de commande de boite de vitesse robotisées.
En général, ce sont des logiciels qui sont spécifiques à une marque. Plus la marque est exclusive, plus l’appareil de diagnostique spécifique à la marque est rare et cher.

Vous voulez investir ?

Pour lire un défaut d’injection, un appareil à 30€ suffit amplement.
Remettre à zéro l’indicateur de maintenance, sur certaines marques il n’y a pas de procédure manuelle, il faut un appareil à 500€.
Avoir accès à toutes les fonctions d’un appareil de concession, il faut compter entre 1000 et 40 000€ en fonction de la marque.

Conclusion

Certains collectionneurs se tournent vers des voitures “récentes” 1990 à 2010 pour leur confort, la facilité d’utilisation et des prix ridicules par rapport à une neuve ou occasion récente et surtout compte tenu du niveau de prestation.

Attention, la difficulté de maintenance de ces véhicules augmente avec leur jeunesse.

©LV

Plus les voitures sont récentes, plus elles sont équipées de technologies amenant sécurité et confort. Mais cette technologie est souvent réalisée ou contrôlée par l’électronique (voir l’informatique), elle est finalement facile à mettre en place par le constructeur et peu couteuse en développement et implantation. Il n’en est pas du tout de même lors de l’entretien ou lorsqu’il faut réparer ces accessoires devenus indispensables. Une voiture moderne a plusieurs dizaines de boitiers électroniques reliés entre eux par des bus de communication semblables à ceux des ordinateurs.
Vous me direz que le même problème s’est posé lorsque les vitres sont devenues électriques, les fermetures centralisées, voir même les freins assistés…
Et pourtant, qu’est-ce que c’est plaisant quand votre voiture règle votre siège à votre entrée, vous dit bonjour, allume ses phares dès que c’est nécessaire et diffuse la musique de votre téléphone resté dans votre poche au travers de 25 haut parleurs idéalement disposés !

Vous avez une semaine travailler sur la phrase suivante.
Tout comme le besoin crée l’organe, est-ce que l’excès d’assistance pourrait supprimer la capacité d’agir ?

Attention, la semaine prochaine, il y aura des cadeaux à gagner.

 

Voilà… voilà,

 

Lionel.

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Publié par Philo dans Non classé, Plat, 1 commentaire
Choisir son huile moteur

Choisir son huile moteur

Publié le
3 septembre 2020

Musique associée

Smooth operator / Sade.

Comment choisir son huile moteur

Que ce soit pour faire un complément ou pour faire la vidange, vous pouvez avoir besoin de choisir de l’huile moteur.
Pour une récente, ce n’est pas forcément évident, qu’en est-il pour une ancienne.
Tout d’abord, pourquoi mettre une huile spécifique pour une ancienne ?

Pour deux grandes raisons : 

  • Les moteurs anciens et les modernes n’ont pas besoin d’une huile qui a la même viscosité. L’huile pour les anciennes est plus épaisse. La viscosité plus importante permet de rattraper des usinages moins précis et des jeux plus importants.
    Les moteurs modernes utilisent des huiles plus fluides pour diminuer les contraintes et ainsi consommer moins de carburant.

    Pour l'huile

    ©PdB

  • Les huiles modernes sont enrichies entre autre avec des produits détergents pour nettoyer l’intérieur du moteur.
    L’utilisation d’une huile moderne dans un moteur ancien qui n’aurait pas été refait risquerait de décoller la crasse du moteur et aller jusquà boucher des canaux d’huile et donc supprimer la lubrification de certaines parties du moteur.

Il y a trois grandes caractéristiques à connaitre concernant les huiles :

La viscosité

Il y a deux catégories, les huiles mono grade et les huiles multi grades.
Les huiles mono grade sont réservées aux voitures entre 1900 et 1950. Elles sont marquées SAE30 ou SAE50. Elles sont très épaisses et n’indiquent qu’une seule viscosité (30 ou 50).
Les huiles multi grades après 1950 sont marquées par exemple 20W50.
Le 20 indique une viscosité à froid et le 50 à chaud. La viscosité à froid et à chaud sont sur deux échelles différentes.
Plus le chiffre est élevé, plus l’huile est épaisse.
Une huile très épaisse à chaud comme à froid va être marquée 20W60.
A l’autre extrémité, une huile très fluide pour une voiture moderne va être une 0W30.

Le type de base d’huile

La base va être soit minérale, soit semi-synthétique, soit synthétique.
Les huiles pour les voitures anciennes sont minérales.
Les huiles semi-synthétiques pour les voitures des années 1970-1980.
Les synthétiques pour les récentes. Les synthétiques supportent mieux les hautes pressions, gardent leur viscosité à haute température, se dégradent moins dans le temps.

Norme de qualité

Les normes de qualité sont indiquées API S* pour les moteurs essence et API C* pour les Diesel. Plus la seconde lettre est élevée la place de l’*), plus l’huile est de bonne qualité (supporte les contraintes élevées).

Est-ce que c’est clair tout ça ?
Non, pas trop ? Du coup vous ne savez pas quoi mettre dans votre moteur ?

Personnellement, j’utilise et je vends de l’huile de la marque Motul, je suis sûr de sa qualité et ils ont une gamme complète allant des voitures anciennes aux plus récentes avec des normes exigeantes imposées par chaque constructeur.
En bonus, ils ont sur leur site internet un guide pour chaque voiture et préconisent les meilleurs huiles (avec la quantité et la fréquence pour les vidanges).

Vous pouvez le trouver en suivant le lien : https://www.motul.com/fr/fr/lubricants

J’espère que c’est un peu plus clair maintenant. Attention car je ferai une interrogation la semaine prochaine. (Le rythme tranquille de la semaine de rentrée ne peut pas durer toute l’année !!).

Voilà voilà.

Lionel.

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Publié par Philo dans Plat, 5 commentaires
controle éclairage et pression

controle éclairage et pression

Publié le
6 août 2020

Musique associée

Electric Light Orchestra / Don’t bring me down.

Contrôle de l’éclairage et de la pression des pneus

Encore un contrôle, me direz-vous alors que vous profitez d’un bel été et sans aucun doute de vacances bien méritées ! Pas de panique, cette semaine, c’est facile et “tout le monde sait le faire” mais bon, je préfère vérifier les ‘acquis’ et vous parler des contrôles à effectuer à l’extérieur de la voiture : contrôle de l’éclairage et de la pression des pneus…

 

Contrôle de l’éclairage

Nous allons donc contrôler :
Sur la première position de votre interrupteur d’éclairage, vous allez allumer les deux veilleuses avant, les deux veilleuses arrières, les éclaireurs de plaque, l’éclairage du tableau de bord. Il suffit de faire le tour et regarder si tout est allumé.
Dans la deuxième position de l’interrupteur, vous allumez les deux phares “codes” à l’avant.
Vous avez un système (soit un comodo, soit un interrupteur au pied) pour passer de codes à grand phares (appelés aussi feux de route).
Certaines voitures avec 4 phares à l’avant peuvent, dans la position grand phares, conserver les codes sur les phares extérieurs et allumer des grand phares sur les phares intérieurs. Ou les phares extérieurs passent aussi en grand phares.

Si la voiture en est équipée, contrôlez les anti-brouillards avant et arrière

Attention, sur certaines voitures, il n’y a qu’un seul feu antibrouillard à l’arrière (au centre ou sur la gauche de la voiture).
Les anti-brouillard avant doivent s’allumer uniquement avec les codes et s’éteindre en grand phare (sur certaines voitures, ils s‘allument seuls, sans code ni grand phare). En général, les anti-brouillards arrières s’allument avec toutes les positions de feux.

Ensuite mettez le contact (attention, certaines voitures ont besoin du contact pour allumer les feux (Fiat…) ou les anti-brouillards (certaines Jaguar)
Vous allez pouvoir contrôler les clignotants et les feux de détresse. N’oubliez pas de regarder si les témoins au tableau de bord fonctionnent.

Appuyez sur les freins et contrôlez que les deux ou trois feux s’allument. Visualisez sur une surface réfléchissante (glace, vitre, …) ou faites vous aider.

 

Sans démarrer, enclenchez la marche arrière et contrôlez les feux de recul

Le défaut d’allumage d’une lampe peut venir :

  • de la lampe elle même, son filament est coupé (parfois cela ne se voit pas),
  • d’un fusible grillé,
  • de mauvais contacts sur les bornes de la lampe et de son corps. En général vous avez des traces d’oxydation blanches ou rouille sur le culot et sur le ou les plots de la lampe,
  • d’un mauvais contact sur un des raccord du circuit.

Pour finir les contrôles extérieurs (mais qui ne font pas partie de l’éclairage), il vous restera à contrôler l’avertisseur sonore (Klaxon) et les laves glaces et essuie-glace.

 

Contrôle de la pression des pneus.

Réglage de la pression

©LV

Vous avez besoin d’un manomètre et d’air comprimé pour éventuellement regonfler les pneus.
Si vous en avez pas, les stations services en ont normalement (d’où le nom de services !).
Attention, le manomètre n’est pas un instrument pour contrôler la taille des mains ! C’est la racine Grecque qui est utilisées, et non la latine.

J’oubliais un autre point primordial, c’est de connaitre la pression préconisée par le constructeur.
Vous trouverez l’information dans le manuel d’utilisation et, sur les voitures après 1980 / 1990, inscrite sur la voiture (dans les ouvertures des portes avant, dans la boite à gants, sur le pare-brise, à l’intérieur de la trappe à essence, dans le compartiment moteur…).
Vous pouvez avoir des pression différentes en fonction de la charge du véhicule et de la vitesse à laquelle vous allez rouler.
Sur une voiture, la pression se situe autour de 2 Bars (Kilos par centimètre carré).

Controle de la pression

©LV

Donc une fois tout ceci réuni, vous pouvez effectuer votre contrôle. Retirez le bouchon de la valve (il sert à l’étanchéité de la valve au cas où l’obus ne serait pas complètement étanche) et insérez l’embout du gonfleur. Lisez sur le manomètre la pression et ajustez éventuellement en gonflant ou dégonflant les pneus.

Si la pression n’est pas bonne, qu’elles peuvent en être la raison ?
Une pression trop faible :

  • fuite du pneu
  • pression antérieure mauvaise (souvent due à une mauvaise lecture)
  • pression antérieure diminuée à cause d’un contrôle fait avec des pneus chauds.

Une pression trop élevée :

  • les pneus sont chauds
  • la pression précédente a été faite pour une voiture chargée et/ou une vitesse élevée ou la pression précédente était fausse.

 

Attention, tous les manomètres ne donnent pas la même valeur

Certains manomètres bon marché ne sont pas vérifiés avant leurs ventes et peuvent ne pas être très justes.
Un manomètre de bonne marque mais vieux peut avoir une différence par rapport à la réalité due à son age, utilisation, chocs…
Si toutes vos pressions sont fausse, n’hésitez pas à faire un autre contrôle avec un autre matériel.

Les conséquences d’une mauvaise pression (à part une bonne gueule de bois) ?
Une pression trop faible va faire chauffer le pneu (jusqu’à l’éclatement), le pouvoir directionnel du pneu sera diminué.
Un pneu trop gonflé sera moins confortable. Un pneu beaucoup trop gonflé sautillera sur la route dégradant la tenue de route.
Si votre véhicule est chargé, vous pouvez gonfler un peu plus vos pneus (entre 100 et 300 millibars soit 0,1 à 0,3 bar ).

Quand contrôler sa pression ?
Après une longue immobilisation (après l’hiver ou après 2 ou 3 mois sans utilisation de la voiture), avant une grande sortie.

Il ne vous reste plus qu’à rouler.

Voilà, voilà.

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Publié par Philo dans Plat, 0 commentaire