Mois : mai 2020

La valse à quatre temps

La valse à quatre temps

Publié le
25 mai 2020

Musique associée

Jacques Brel - Une valse à mille temps

La valse du moteur à 4 temps

 

Bonjour,

Allez hop, je vous propose un petit rappel sur les 4 temps des moteurs à combustion interne.
Au fait, pourquoi le moteur est-il à combustion interne et pas à explosion ?
A l’échelle de notre œil, la différence n’est pas visible, mais dans la réalité, la combustion du mélange air/essence dans la chambre de combustion se fait “lentement” ou, plus précisément, il se fait progressivement, avec une avancée du front de flamme. Un début de combustion partant de l’étincelle de la bougie s’opère et progresse dans le restant de la chambre. Une explosion quand à elle, sous-entendrait que tout le mélange brulerait d’un seul coup (en explosion).
La théorie et le brevet expliquant le principe de fonctionnement du moteur à 4 temps date de 1862 et est déposé par Alphonse Beau de Rochas sous le nom “cycle de Beau de Rochas”.

Voilà pour les préliminaires
Je vais vous présenter les quatre temps pour un moteur à essence dit à allumage commandé, c’est à dire que l’on va amener une source d’énergie pour déclencher la combustion du mélange à l’aide d’une étincelle produite par une bougie. Nous verrons plus tard la théorie et la pratique de l’allumage.

Sur mes schémas, l’admission se fait à gauche, l’échappement à droite (dans le sens de la lecture).

Le premier temps est l’admission.
La soupape d’a
dmission est ouverte, le piston descendant aspire le mélange air/essence (préalablement réalisé grâce au carburateur ou à l’injection) dans la chambre. Lorsque le piston va arriver en bas au point mort bas, la soupape d’admission sera fermée par la distribution.

Admission
Admission
Fin d'admission

Au deuxième temps (la compression)
les deux soupapes sont fermées. Le piston remonte, le volume pour les gaz diminue, donc la pression augmente. Arrivé au point mort haut, l’allumage déclenche l’étincelle dans la bougie, provoquant la combustion du mélange air/essence.

Compression
Allumage

Au troisième temps (la combustion)
le mélange s’enflamme, provoquant une élévation de la température. Le volume étant contenu, cela provoque une montée de la pression qui va faire descendre le piston et donner ainsi l’énergie motrice.

Combustion

Quatrième temps
A partir du point mort bas, la soupape d’échappement va s’ouvrir, permettant la sortie des gaz chauds qui ne sont plus utilisables.

Avec l’inertie, le piston remonte, aidant l’échappement, jusqu’au point mort haut. La soupape d’échappement va se refermer, la soupape d’admission s’ouvrir et le moteur pourra recommencer un nouveau cycle.

Echappement
Echappement
Echappement

Il aura fallu deux tours du vilebrequin pour avoir un temps moteur. Seul le temps de la combustion est moteur, les autres temps se font grâce à l’inertie. C’est pour cela qu’il est nécessaire d’utiliser un dispositif pour démarrer le moteur : une manivelle pour les anciens moteurs ou un démarreur électrique pour les suivants. Il faut d’abord faire tourner le moteur pour que des combustions puissent donner suffisamment d’énergie pour faire tourner le moteur de manière autonome.

 

Stroke engine

Sur cette animation, l’admission se fait par la droite et l’échappement par la gauche.
Animation ralisée par : UtzOnBike (3D-model & animation: Autodesk Inventor) / CC BY-SA
(http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/)

 

Petites précisions à apporter.

Le cycle que je vous ai présenté est théorique, dans la réalité, compte tenu de la vitesse de rotation de l’inertie des gaz et du temps de propagation du front de flamme, il est nécessaire, dans la réalité d’adapter quelques périodes.
Comme je vous disais plus haut, le phénomène qui se passe au moment de l’allumage de la bougie est une combustion. C’est donc un phénomène “lent” par rapport à une explosion. Cela implique qu’il est préférable de déclencher l’allumage avant le point mort haut pour avoir un maximum de combustion et de pression au moment de la redescente du piston qui récupèrera alors un maximum d’énergie.
Sur les moteurs d’après guerre, l’avance à l’allumage est de 5 à 10° au ralenti et évolue avec le régime de rotation pour avoir un maximum autour de 30° à 3000 tours par minute et au delà.

Autre point, le mélange gazeux qui rentre dans le cylindre a une masse et de ce fait, il a de l’inertie.
Pour contrer cette inertie, l’ouverture et la fermeture des soupapes est donc modifiée.
Lors de l’admission, la soupape peut être ouverte avant le point mort haut et se fermer après le point mort bas.
Il en est de même pour la soupape d’échappement. Elle va s’ouvrir avant le point mort bas et se refermer après le point mort haut.
Au moment du point mort haut de fin d’échappement et début d’admission, les deux soupapes sont ouvertes. Cela s’appelle le croisement de soupapes. Le déplacement du gaz en fin d’échappement va aussi favoriser le début de l’entrée des gaz d’admission.
Plus le moteur est fait pour tourner vite, plus ce croisement de soupapes est long. En contre partie, si le moteur a un croisement important, il aura plus de mal à tourner à bas régime et sera donc peu puissant à bas régime (peu souple). D’où l’intérêt d’avoir mis en place sur des moteurs, à partir de 1990, un système de calage variable de la distribution. Mais nous en reparlerons plus tard.

Nous verrons la prochaine fois comment prendre les compressions du moteur.

 

Voilà, voilà.

 

Lionel.

 

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L’achat de ma première voiture

L'achat de ma première voiture

Bonjour,

J’avais 22 ans... et cela faisait déjà quelques années que je m’intéressais aux voitures anciennes, principalement Anglaises et ou sportives. Mes sources d’informations étaient les magasines spécialisés, que je lisais chaque mois. J’avais un budget de 40 000 francs, c’est à dire à peu près 6000 €. Mes parents auraient préféré que j’achète une occasion récente, “pour bien partir” et ne pas être embêté avec l’entretien d’un moyen de transport.

Je trouvais que la vieille Ami 8 break que ma mère m’avais donnée me donnait encore totalement satisfaction pour remplir son rôle de ‘déplaçoire’, aussi bien pour aller à la gare chaque matin que pour mes déplacements du week-end.

Je commençais plutôt à regarder les annonces dans les magasines de voitures anciennes et les hebdomadaires spécialisés (Internet n’existait pas à l’époque).

Mon premier désir aurait été de trouver une Alpine Berlinette, voiture qui aurait comblé mes rêves d’adolescent. Malheureusement, cela faisait quelques petites années que les prix de vente, même de la moins chère des V85 dépassaient de peu mon budget. Et les autre modèles Alpine ne m’intéressaient pas. La Jaguar Mk2, responsable de mon engouement pour les anciennes et Anglaises n’était absolument pas dans ces budgets. Elle était dans ses heures de gloire. Les prix des autres Jaguar en annonce étaient aussi supérieurs à mon budget. Les Triumph TR, MGB étaient plus chères, la Spitfire ne m’attirait pas.

Un beau jour de printemps, je vois une annonce, sans photo, d’une Austin Healey Sprite MK3, elle était juste dans mon budget. Je regarde dans une encyclopédie automobile, car j’avais bien lu des articles sur les Austin Healey 3000, mais je ne savais pas ce qu’était une Sprite. Il s'agit d'un petit cabriolet, construit en collaboration avec MG, sœur de la Midget, et animée par un quatre cylindres 1000, 1100 ou 1300 en fonction des modèles, mais sans aucun rapport avec la “grosse” 3000 bien connue.

Je décide d'appeler et le vendeur me précise avec insistance que c’est une Sprite et non une 3000. Après quelques questions et précisions, nous décidons de prendre rendez-vous pour la voir.

Le jour choisi, ma vaillante Ami 8 m’emmène de mon lieu de résidence vers Giverny (lieux de résidence et maintenant du musée de Claude Monet) soit 35 kilomètres, pour voir cette auto. Je découvre la demoiselle dans son garage, attenant à un pavillon.

Le charme du petit cabriolet rouge vif fit son effet, je suis tombé en arrêt. A partir de là, mon cerveau était incapable d’analyser ce que je voyais.

Un dimanche à la campagne

©LV

La voiture était “restaurée”, à l’époque cela voulait dire que :

  1. la voiture avait été repeinte par le carrossier du coin. Celui-ci pouvait d’ailleurs très mal maîtriser le ponçage du mastique et le traitement de la corrosion.
  2. la mécanique fonctionnait (sans préciser la consommation d’huile du moteur ni les fuites des différents organes).

Nous nous mettons d’accord et la vente est conclue.

J’étais jeune (en manque d‘expériences). A l’époque je n’y connaissais rien en mécanique, mon euphorie m’a rendu aveugle et mon jugement était paralysé. Heureusement, la voiture, bien que fatiguée, n’était pas une catastrophe. Elle m’a permis de mettre le premier pied dans le monde de la voiture ancienne, sans déception majeure.

Souvent je pense à ceux, qui, après avoir rêvé des années sur un modèle, vont voir une voiture et repartent avec. Tellement aveuglés, qu’une fois installés au volant, ils se disent “ah, c’est juste ça !!”, finalement c’est bien fade. Ou pire... repartent avec, n’ayant pas vu qu'il s'agissait une catastrophe ambulante.

D’où l’intérêt d’aller voir l'objet de ses rêves avec une personne qui s’y connait un peu, mais surtout qui n’a pas d’affect avec le véhicule à voir. Cela permet de poser les bonnes questions et d’avoir, un avis objectif sur la voiture.

Voila, voila.

Lionel V

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Givre – Rolls

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Givre – Aston

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Rouges

Rouges

E Type - XJS - Modena

Rouge
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C Type

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Ce que vous allez trouver dans ce blog

Bonjour,

Les posts que vous allez pouvoir lire sur ce blog vont être classés dans différentes catégories ou thèmes.
Il va y avoir des informations techniques expliquant le fonctionnement ou les techniques pour les réparations.
Elles parleront de la théorie du moteur, de la boite de vitesse, de l’allumage, de la carburation, du châssis, (suspensions, direction…), des freins, de l’électricité, de la carrosserie.
Mais aussi des méthodes de diagnostic, réparation et réglages pour l’allumage, la carburation, l’électricité… pour vous permettre de faciliter l’entretien de votre voiture.
Il y aura des présentations et des essais de voitures afin d’augmenter vos connaissances et peut-être confirmer ou infirmer vos choix d’achat.
Il y aura des informations légales, comme concernant les cartes grises collections, les assurances, le contrôle technique …
Je vous ferai vivre les manifestations que j’aurais « visitées » : Le Mans Classic, Rétromobile, Goodwood, Beaulieu et bien d’autres.
Je vous parlerai d’histoire, des constructeurs, voitures, personnes qui ont marquées l’automobile.
Enfin, je souhaiterai vous relater des rencontres avec des personnes connues, qu’elles nous disent leur rapport avec l’automobile. Hommes / femmes politiques, artistes, personnalités connues mais aussi préparateurs, restaurateurs, selliers, maroquiniers…

Je compte, dans un premier temps faire une publication par semaine, à priori le vendredi matin pour que vous ayez le temps de la lire, voire de la mettre en application le week-end.
Je vous propose de vous inscrire à la newsletter qui vous informera de la publication et de la vie du blog.

J’espère que ce programme vous plait et vous donne envie de me suivre.

Voilà, voilà,

A bientôt.

Lionel

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Bonjour tout le monde !

Bienvenue sur WordPress. Ceci est votre premier article. Modifiez-le ou supprimez-le, puis commencez à écrire !

Publié par Philo dans Non classé, 0 commentaire