L'alimentation
Bon, maintenant que vous avez digéré les excès d’alimentation des fêtes, nous allons pouvoir continuer tranquillement de voir l’alimentation en essence de nos moteurs.
Tout d’abord, un bref aperçu sur le réservoir d’essence. Il sert à stocker l’essence, il a un orifice pour le remplissage, un tuyau pour collecter l’essence qui ira vers le carburateur ou l’injection, éventuellement un tuyau de retour d’essence et un tuyau de mise à l’air pour que la pression à l’intérieur ne soit ni trop faible ni trop élevée (la mise à l’air maintien à la pression atmosphérique).
Le réservoir est en général situé à l’arrière de la voiture sous le coffre ou sous les sièges arrières.
Si le réservoir est au dessus du carburateur (souvent sur les voitures d’avant la seconde guerre mondiale), le carburateur est rempli par gravité et une pompe n’est pas nécessaire. Pour les autres voitures, une pompe est nécessaire.
Elle peut être mécanique (entraînée par le moteur, en général par l’arbre à cames) ou électrique.
La pompe électrique peut être à l’extérieur ou dans le réservoir.
Il y a deux grandes catégories de pompes à essences, celles prévues pour les carburateurs et celles pour les injections
- Celles pour carburateurs ont une faible pression de sortie (maxi 0,35 bar) et ont en générale un système permettant l’arrêt de l’alimentation quand le pointeau de la cuve à niveau constant du carburateur est fermé (on verra cela plus tard).
- Celles pour les injections ont en général une pression de coupure à 10 bars et peuvent, de ce fait, débiter la quantité d’essence nécessaire (120 litres/heure) à une pression allant de 2 bars à 4,5 bars en fonction du type d’injection.
Le circuit comporte aussi un filtre pour éliminer les impuretés qui gêneraient le fonctionnement du carburateur ou de l’injection. Vous imaginez bien qu’il existe des filtres pour les systèmes à carburateurs et des filtres pour les injections (à cause de la différence de pression de travail).
Pour le moment c’est tout, nous verrons les semaines prochaines différents types de carburateurs, puis des injections.
Voilà, voilà,
Lionel.