Publié le
5 mars 2022

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Anaïs / Peut-être une engine ?

Rallye de la côte fleurie 2022

Vendredi 25 et samedi 26 février 2022 a eu lieu le 51eme Rallye national de la côte Fleurie et le 7em Rallye National VHC National “Roger Fournier”.
12 spéciales pour les modernes et 10 pour les VHC (véhicules Historiques de Compétition) ont permis de départager les 200 et 13 concurrents.
Certaines spéciales ont eu lieu de nuit.

Rallye de la côte fleurie 2022 : le classement

Je vais juste vous parler très rapidement du classement. Le rallye a été gagné par Jean-Marie CUOQ sur une Citroën C4 WRC (ex Sébastien Loeb).
Le favori au départ, Eric BRUNSON a fini second sur une Polo, premier de la classe R5.
Le pilote régional (de renommée nationale en devenir) multi casquettes, Pierre RAGUES continue son apprentissage en rallye et a fini 4eme de l’épreuve.
François DELECOUR, le multi vainqueur dans des épreuves du championnat du monde a terminé 13eme au volant d’une Clio en classe R4, qu’il ne connaissait pas.
En VHC, il n’y a pas de classement, mais les deux plus rapides ont été Philippe GOULEY et Valère JAUDINAUD, tous les deux sur une BMW M3.
Oui, je sais, c’est un peu rapide comme résumé et très orienté. Mais le principal n’est pas forcément là !

Rallye de la côte fleurie 2022 : pour le plaisir

Parce que cela fait tout simplement plaisir de voir un rallye, d’attendre des heures les pieds dans le froid, discuter avec des inconnus venus aussi voir passer des voitures bruyantes et très rapides. Parler du temps passé, qui était forcément mieux, lorsque ça sentait encore l’huile de ricin, que les voitures tombaient en panne et que les phares n’éclairaient pas.
N’empêche que les VHC sont belles, les voitures de la classe R5 vont vite en faisant triiii, triiii.
Les WRC sont impressionnantes et leurs paroles (Tchiii, Tchiiii …..Broooou, Bang, … Brooou, Bang…) restent plus longtemps dans les oreilles que leurs images dans les yeux.
Les autres voitures aux bruits reconnaissables aux technologies de leurs boites de vitesses, qui vous font avoir peur dans leurs freinages tanguants et aux trajectoires tendues.

Et puis il y a aussi la possibilité de se promener au milieu des voitures et des pilotes qui attendent le départ d’une spéciale. Vous pouvez toujours taper un peu la causette pour savoir si tout s’est bien passé pour eux et vous désoler du sort des absents et des pares-chocs frottés.
Pour les touristes, il y a la possibilité de rêver au parc fermé, là où les voitures dorment sagement. Et pour les amoureux de technique et de mécanique, un tour dans le parc d’assistance permettra de voir une débauche de matériel et d’ingéniosité pour réparer des voitures meurtries par des spéciales scabreuses.
Oui, cette ambiance est plaisante et il ne manque que l’odeur des merguez et la grande roue. Ah, non, c’est vrai, ça c’est au Mans, mais on en parlera une autre fois.

Donc, vous l’aurez compris, le virus est toujours là (la compétition, pas l’autre !!), et comme Anaïs dans sa chanson, je me demande si je n’ai pas “encore” attrapé une angine avec un 'A', ou plutôt une engine avec un 'E' comme disent les Anglais.

 

Voilà, voilà …

 

Lionel.

 

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