Publié le
8 juillet 2020

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Muse / Endlessly.

Pour la survie du moteur, il serait effectivement préférable que la distribution soit sans fin.

La distribution

Définition : le terme distribution peut fourvoyer un novice de la mécanique, car dans le terme distribution, on peut sous entendre “donner à” et d’avantage penser à l’allumage. Or, que nenni, la distribution concerne la distribution des temps du moteur à 4 temps.

Donc les éléments qui constituent la distribution sont : la courroie ou la chaîne (ou les pignons) de distribution, l’arbre à cames et les soupapes. Car ce sont eux qui vont distribuer les différentes phases du mouvement en ouvrant et fermant les soupapes. 

Les éléments que j’ai cités ne sont pas les seuls constituant la distribution, mais je voulais dans un premier temps simplifier.

Les soupapes d’admission s’ouvrent pour laisser passer l’air frais mélangé d’essence.

Les soupapes d’échappement s’ouvrent pour laisser passer les gaz d’échappement.

Ceci pour chaque cylindre dans l’ordre défini (cf “l’ordre d’allumage”).

Donc chaque cylindre a au minimum 2 soupapes (il peut y en avoir 3,4 5…), en général une grosse pour l’admission et une petite pour l’échappement. L’échappement étant plus facile, car les gaz sont encore sous pression et le piston pousse les gaz.

Les soupapes sont ouvertes par l’arbre à cames. Il peut être situé à plusieurs endroits.

Sur certains “vieux” moteurs, jusque dans les années 1930, certaines culasses avaient les soupapes sur le cô (dites latérales) et actionnées directement par l’arbre à cames. L’inconvénient était que la chambre de combustion était grosse et pas d’une forme optimum pour la combustion.

Les soupapes sont maintenant dans le haut de la culasse, mais avec encore plusieurs possibilités.

L’arbre à cames peut toujours être positionné sur le côté du bloc (dit arbre à cames latéral), la levée des lobes de l’arbre est transmis par des tiges de culbuteurs et la soupapes poussée par des culbuteurs.

L’arbre à came peut être au centre du V pour un moteur en … V.

Ensuite, l’arbre à came a été positionné dans la culasse (dit arbre à cames en tête) et transmet son mouvement soit par l’intermédiaire de culbuteurs soit avec une attaque directe (les lobes poussent un poussoir qui lui-même ouvre la soupape. Le poussoir permet aussi le réglage du jeux aux soupapes).

L’arbre à cames est entraîné par une chaîne, une courroie à dents ou dans certains cas très rares par une cascade de pignons.

Dans le cas d’une courroie, c’est une courroie crantée, car il ne doit y avoir aucun glissement. Le phasage doit impérativement rester le même.

La chaîne ou la courroie sont qualifiées de distribution.

Un tendeur permet de conserver une tension optimale pendant toute la durée de vie du système.

En générale, les chaînes de distribution ne sont pas à remplacer.

Les courroies ont une périodicité de remplacement préconisée. En général un kilométrage et une date choisis par le constructeur. La courroie est à changer au premier terme échu.

Vous vous souvenez, le cycle complet du moteur se fait sur deux tours de vilebrequin. Donc pendant ces deux tours, l’arbre à cames doit faire seulement un tour (pour distribuer toutes les périodes).

Pour permettre cela, la poulie d’arbre à cames a deux fois plus de dents que celle du vilebrequin et donc, l’arbre à cames tourne à la moitié de la vitesse du vilebrequin.

 

Voilà, voilà.

 

Maintenant que nous avons vu la distribution, nous pourrons voir le réglage du jeux aux soupapes.

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