Publié le
28 avril 2023

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ZZ top / La Grange

Avant de passer à l’action, je vais vous rappeler trois points :

Le véhicule que j’extirpe de la grange est une Jaguar XJ-s

Elle est de 1988.
C’est une 6 cylindres en ligne de 3,6 litres, qui développe 224 chevaux.
La boîte est automatique à 4 rapports.
Bien entendu, l’intérieur est en cuir avec des inserts de bois sur le tableau de bord et les haut de portière.
Elle est bien équipée de 4 freins à disque avec des étriers 4 pistons à l’avant et des étriers 2 pistons accolés au pont à l’arrière (pour diminuer les masses non portées).
Le bébé se porte bien, car elle doit peser 1,8 tonne.
Je suis d’accord avec vous, le poids et la boîte automatique n’en font pas une voiture sportive. Elle a plus été pensée pour devenir une “GT”.

La Jaguar XJ-s est sortie en 1976 pour “bouffer” de l’allemande…

Jaguar voulait concurrencer Mercedes, BMW et surtout Porsche.
Le choc pétrolier, des problèmes de fiabilité et de finition lempêcheront de réaliser le rêve de son géniteur.
L’XJ-S est sortie avec le V12, 5,3 litres de quasiment 300 chevaux.
Malheureusement accolé à une boîte GM à 3 rapports (Borg Warner au tout début).
La voiture est en fait très bien pour cruiser sur les motorways Américaines, mais pas idéale pour chatouiller les chronos dans le Turini.
Sa consommation posant un réel problème pour les ventes, Jaguar a modifié les culasses pour améliorer le rendement et faire baisser la consommation. Les moteurs HE sortent en en 1981.

En 1983, l’XJ-s est proposée en cabriolet (Targa) avec un nouveau 6 cylindres en lignes de 3,6 litres. Une boîte automatique ou une boîte manuelle 5 vitesses Getrag est proposée.
Suivront la coupée et la convertible (cabriolet).
L’intérieur est revu, des plastiques disparaissent, du bois arrive.

En 1991/1992, arrive une nouvelle version avec des évolutions du moteur pour accepter les systèmes de dépollution. Le 6 cylindres passe à 4 litres, le V12 passera par la suite à 6 litres.
Mais les plus grosses évolutions sont esthétiques, l’intérieur est refait, la ligne est modernisée.
Les plus grosses modification sont à l’arrière de la voiture. Est-ce pour cela qu’elle s’appelle “Face lift” ?
A un moment, le nom a changé, elle est passée de XJ-s à XJS, mais je n’ai pas retrouvé à quel moment et cela ne me semble pas fondamental.

Jaguar XJS sortie de grange

Sur l’XJS que voici, les travaux à faire pour la remettre en état de rouler sont :

Vidange.
Remplacement des disques qui sont voilés. D’où le choix de mettre des rainurés percés et des plaquettes plus performantes.
Une vis de purge sur un étrier arrière est cassée, il faut donc déposer l’étrier.
Un bras de poussée arrière est corrodé, il faut donc changer les deux.
Compte tenu de ces deux opérations, le plus simple sera de déposer le train arrière pour avoir un accès plus facile aux étriers de frein arrière.
Les phares avant sont encore Anglais, il faudra mettre un kit “Américain” à 4 phares pour avoir le faisceau qui éclaire dans le bon sens.
De la corrosion s’est installée dans l’aile arrière et nécessite un travail de réparation.
Les pneus (en 15 pouces) sont durs et à remplacer. Malheureusement ils sont hors de prix, je vais donc mettre des jantes en 16 pouces comme sur la Face Lift et bien entendu changer les pneus.

Il est certain que cet “inventaire” est fait avant le démontage des différents organes, il est probable que la liste s’allonge.

Le plus dur sera de tenir les délais…

 

Voilà, voilà…
Lionel.

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