Publié le
22 juillet 2022

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Dani / comme un boomrang

Je sens des Booms et des Bangs

Je vous ai dit que le Mans Classic était un peu schizophrène ?

En tous cas, en voici la preuve. Expliquez-moi comment c’est possible d’avoir un village, où les personnes qui le visitent semblent juste courir derrière leurs cartes bleues… et dans la même enceinte, à un kilomètre de là, les paddocks des voitures de course, ouverts au public.

Petit rappel, les 24 heures du Mans accueillent 186 pilotes, sur 62 voitures, 244 000 spectateurs … Attention, maintenant nous changeons de dimension :
Le Mans Classic, lui, permet à 1000 pilotes de courir sur 800 voitures, regardés par 200 000 “spectateurs”.
Vous comprenez bien qu’il est impossible que chaque participant ait un emplacement derrière les stands pour réparer les voitures, garer ses semi-remorques, glisser son camping-car ou négligemment laisser sa tente, en fonction de son budget. Donc, des espaces sont aménagés entre les pistes de Karting et l’entrée des stands pour accueillir toutes les voitures engagées.

Quand je parle d’espaces…, je voudrais vous donner une idée : vous voyez les “tentes”, plus exactement les structures que louent les grandes surfaces pour faire les super méga périodes des “gros volumes” ? Vous savez, là où vous pouvez acheter en grande quantité, pour moins cher toutes ces choses dont vous n’avez pas vraiment besoin ? Eh bien là, vous n’avez pas une structure, mais plutôt 4 ou 5 plus grandes que celles de la grande distribution.
Ok, certains grincheux me diront que l’on n'a pas forcément besoin de telles manifestations polluantes.
N’empêche, sous ces structures, vous pouvez regarder à volonté les voitures qui vous ont fait rêver hier. Les mécaniciens nettoient, maintiennent, réparent, stockent ces objets qui ont marqué l’histoire. Le plus étonnant, c’est que l’accès est libre ! Vous pouvez regarder, du bord de la tente, la fourmilière. Voir même, quand tout le travail est terminé, vous approcher et observer de plus près les Jaguar Silk cut, Bentley, Audi, Lola, Aston Martin, Bugatti … et toutes les autres en toute légalité, liberté.
Mon esprit un tantinet pessimiste me dit qu’il est urgent d’en profiter avant que tout soit fermé, derrière des vitres, voir pire derrière des écrans.
C’est incroyable ce sentiment d’avoir l’impression de vivre, seulement parce que l’on voit les choses avec ses yeux, directement. Et non au travers d’une fenêtre, lucarne, ou écran.

Bon, bon, je n’oublie pas que je suis tout de même derrière la cordelette. Il peut y avoir deux étapes de “progression” : franchir la première barrière avec une accréditation “presse” pour se rapprocher de la vraie vie et regarder les courses de l’autre côté des grillages. L’étape suivante est d’être dans une voiture… Acteur ou spectateur ? Mon choix est fait, reste à le réaliser.

Pour accompagner la lecture de ce post, je vous propose (de manière un peu “conventionnelle”) une chanson de Dani, partie ce 18 juillet. Un hommage à cette écorchée “vive” de la vie, en espérant que son repos sera plus calme que sa vie. Merci pour ces pansements qu’elle proposait aux autres écorchés et fêlés en “diffusant” ses créations et oeuvres.

 

Voilà, voilà …

 

Lionel.

 

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